Les Rhodopes ? Et non !!

Retour aux réalités : à Batak, pas de bus pour Dospat. Cette fois ci nous devons tirer un trait sur les Rhodopes, qui décidemment sont très mal desservies par les transports en commun et les gens bien peu accueillants. Changement de programme, nous partons pour Plovdiv, quelques heures plus tard.
La route serpente au milieu des gorges puis des collines arides marquant la fin des Rhodopes est vraiment magnifique. Paysages de Mongolie, de steppes aux herbes séchées qui ondulent sous l’effet du vent. Derniers chaos du bus et nous voila à Plovdiv, jetés au milieu d’une foule bruyante et grouillante. Rude choc après presque 10 jours hors des grandes villes et des foules urbaines. Comme à notre habitude, une pluie fine nous accueille. Dur de se loger dans cette métropole. Les chambres chez l’habitant sont a même prix que les auberges de jeunesse. On nous indique une adresse : « The Dubliner’s Hostel ». Le gérant, un irlandais expat’ en France, puis à New York, psychologue par téléphone (ça ne s’invente pas !!) a ouvert son affaire dans son appart. Joli bordel au premier abord et personnage folklo. Il parle le Français et nous parle pèle mêle de sa petite amie Bulgare, de sexe, d’héroïne… bref un peu de tout et surtout n’importe quoi !
Découverte de la ville. Très dichotomique : vieille ville sur un rocher avec lassis de ruelles pavées en pente, maisons (presque toutes) rénovées en bois avec balcons en encorbellement.

Ambiance 19ème début 20ème voir moyen âge par endroits assurée ! Autour, la ville s’étend inexorablement.

Le centre est sympa : grandes artères qui se superposent à des ruines romaines, magnifique mosquée, animation d’un samedi soir dans les rues.

Et puis… la banlieue. Enorme, vomissante de HLM, de zones délabrées, conglomérat de résidences mal organisées, sans charme. Une DЮOHEP (Doner) Kebab dans la rue.

Première arnaque Bulgare : on nous facture le kebab au prix du resto de luxe… Fin de soirée mystique et mythique à la fois. Nous assistons à un concerto de Ravel et de Tchaïkovski dirigés par Karayan projeté dans l’antique théâtre Romain.

L’air chaud caresse nos corps endoloris par les sacs et le stress des derniers jours. La journée s’endors petit à petit au son des violons et d’un pianiste virtuose.
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