Sofia se Dévoile à Nous

En attendant mes spaghettis du soir, VH1 plein les oreilles, je tente d’écrire quelques lignes.

Le premier contact avec Sofia et donc avec le pays laisse présager de très belles choses. Cette ville est vraiment envoûtante… un petit air de Mitte Europa, un petit truc de particulier en plus. Quelque chose se dégage de ses rues ombragées où les voitures se battent avec les tramways, les herbes folles entre les pavés luttant avec les terrasses des (très) nombreux bars. On a l’impression d’être dans une ancienne colonie française ou anglaise…comme laissée à l’abandon.

Les murs sont colorés, les balcons sculptés, les façades travaillées, mais tout semble si abîmé ! Au détour des rues, on tombe sur des quartiers refaits (pour les touristes ou est-ce un début ?).

C’est alors une multitude d’églises que l’on rencontre : d’inspiration orthodoxe, catholique, musulmane ou juive… ça fait rêver tant de proximité entre les différents cultes !

L’intérieur des édifices orthodoxes est richement peint, de nombreuses icônes décorent le tout. Dommage que les murs et les plafonds soient noircis par la fumée des cierges.

On croise des personnes âgées qui astiquent les décorations… c’est devenu rare chez nous un tel dévouement pour l’église ! Pause dans un centre commercial « à la francaise , type les Halles ». La vie est vraiment pas chère ici : une immense part de pizza coute 1,20 Leva (soit 0,60 €)… Nous rentrons faire la sieste dans l’AJ. En route nous sommes étonnés par le nombre de chiens, apparemment sans propriétaire, les vendeurs de cigarettes et d’alcool installés dans des caves (vive le capitalisme : les loyers sont moins chers dans les caves) et surtout les photos des morts placardés à toutes les portes. Décidemment nous allons d’étonnement en surprises.

Joie de la modernité : je viens de parler « en direct » sur msn à mon père. Inimaginable il ya quelques années, tant en Bulgarie que chez nous.

Soirée. Nous retrouvons Kremi, l’étudiante Bulgare que nous avions rencontrés dans le bus à l’aller, avec une amie, Maria. Après plusieurs difficultés à se retrouver… vive le nom des rues de Sofia en Cyrillique !!! nous allons manger une salade dans un resto « branché », Ugo. Très sympa. Nous finissons la soirée au Buddha Bar, copie du Bar lounge Parisien.

Musique électro, une Pina Collada sous les arbres et les spots de couleur en terrasse.
Surréaliste et tellement différent de la vie des Sofiotes. Retour à l’auberge où de nombreux Français viennent d’arriver. Nuit pleine de moustiques.

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